MARDI 26 novembre 2013

MARDI 26 novembre  2013

Journée de luttes et de grève pour

l´emploi, les retraites, la protection sociale  

les salaires et pensions.

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  ORLEANS: Place du MARTROI
MONTARGIS: PLACE DU PATIS

Ce mardi 26 novembre, le projet de réforme des retraites et le financement de la sécurité sociale sont en débat à l´Assemblée Nationale.

 

La CGT met tout en œuvre pour construire des luttes collectives et solidaires.

Nous assistons aujourd´hui à de nouvelles vagues de licenciements.


Des centaines de suppressions d’emplois sont annoncées, des fermetures d´usines et dépôts de bilan sont en cours. Avec une telle hécatombe, comment peut-on penser inverser la courbe du chômage ?

Dans le Loiret, l´industrie et nos emplois sont dans une situation d´état d´urgence qui demande des réponse collectives et solidaires. Des secteurs phares sont touchés, avec de graves conséquences pour les salariés, leur famille et des répercutions sur l´économie locale comme chez : 
ALCATEL-Lucent, DOUX-GLON SANDER, FAGOR BRANDT, la République du Centre, GMD Park, SDH ferroviaire, CARGO VAN, qui annoncent des centaines de licenciements.

 Tous les dispositifs financiers d´aides aux grandes entreprises, qui se sont multipliés ces dernières années, se révèlent inefficaces pour l´emploi et l´activité économique. Par contre, il est désormais prouvé qu'ils servent essentiellement à accroitre les dividendes des actionnaires et les salaires des dirigeants des grandes entreprises. 

Chaque jour la colère monte. Le patronat cherche à récupérer le mécontentement. Le ras le bol est général, pour autant jamais la CGT ne manifestera avec le patronat et les représentants des pouvoirs publics responsables de la situation actuelle.  

Un recul important consécutif du rapport de force :
Quand le Sénat rejette à l´unanimité le projet gouvernemental sur la retraite, cela démontre que lorsque le Peuple se fait entendre, les parlementaires ne peuvent faire fi de la grogne, voire de la colère grandissante.

Cet événement rare démontre la fragilité des arguments de tous ceux qui défendent ces projets si injustes. Cela conforte les salariés et l´opinion publique dans le refus de ces projets qui valident et aggravent les réformes précédentes. Il est urgent de stopper la course infernale à la rentabilité financière.

La CGT est à l’écoute des salariés. Sur quoi porte leur mécontentement ? 

- Le pouvoir d´achat qui baisse de plus en plus, alors que les profits des entreprises augmentent !

- Les efforts qu'on leur demande de faire pour réduire les déficits et la dette, alors que celle-ci augmente sans cesse !

- Les impôts toujours plus élevés, alors que les services publics sont mis à la diète. Partout il manque des effectifs pour satisfaire les besoins de la population : école, santé, service de l´Etat.

- Aucune grande mesure en faveur des salariés, contre les licenciements, contre le chômage, pour relancer l'activité, améliorer les rémunérations du travail n´a été prise.

- Le gouvernement actuel comme le précédent ne répond qu'aux exigences du patronat. 

Il est plus que temps de leur dire  Agissons tous ensemble le 26 novembre :

 la CGT appelle à la mobilisation, par une nouvelle journée de grève et de manifestation pour exiger :    

  • l´Arrêt des licenciements,
  • des augmentations de salaire et de pension,
  • l'emploi stable à temps plein pour tous,
  • Une autre réforme des retraites c'est possible,
  • Une Sécurité Sociale de haut niveau.
  • Taxer les profits et les revenus financier  
  • Le gel des dividendes et la suppression des paradis fiscaux


Oui la situation est insupportable. la succession de réformes comme celle de la retraite, le blocage des salaires, la baisse du pouvoir d'achat ne sont pas acceptables. 

Le 16 novembre, cinq cent salariés étaient présents à la manifestation dans les rues d´Orléans contre cette casse industrielle. 

Pour la CGT, tout est lié. La crise actuelle est structurelle. Le patronat, le gouvernement portent une lourde responsabilité sur la situation économique et sociale. Toute la campagne orchestrée sur le soi-disant coût du travail est gravissime. Le travail salarié constitue la richesse de notre pays.  

Le résultat de cette course folle à la rentabilité, c´est 10 milliards d´euros qui passent du travail au capital chaque année.  

La part des dividendes (230 milliards) versée aux actionnaires n´arrête pas d'augmenter, et celle consacrée aux salaires n'arrête pas de baisser. C´est pourquoi notre système de protection sociale est en danger. 

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l´apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d´achat des salariés et en créant des emplois. 

Les médias ne parlent jamais de ce coût du capital exorbitant qui n´en finit pas de détériorer profondément nos capacités à développer l'industrie ainsi que l´emploi. Non ce n´est pas le coût du travail ni les impôts qui empêchent le développement des entreprises, mais le manque d'investissement et de budget pour la recherche, l´insuffisante rémunération des qualifications et la ponction financière des actionnaires  

Il est urgent d'augmenter l´ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d´en finir avec le gel du point d´indice et d´augmenter le SMIC à 1700€ brut et de revaloriser l´ensemble des salaires. 

En France, le niveau des salaires et de l´emploi sont déterminants pour financer l´ensemble de notre système de protection sociale : Sécurité Sociale, retraite, indemnisation chômage.

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